Une passion trotteurs
Le maréchal-ferrant français Pierre-Antoine Thinet
Très jeune, le maréchal français Pierre-Antoine Thinet a décidé de travailler avec des chevaux de course. Il devait choisir de devenir jockey ou maréchal-ferrant. À l'âge de 16 ans, cette décision a été prise et il s'est rendu dans une école de maréchalerie. Pierre-Antoine a maintenant 36 ans et a déjà 20 ans d'expérience dans la maréchalerie.
Avoir un employé me donne l'opportunité de ferrer des chevaux difficiles
Après son apprentissage, il a fait un «Tour de France» pendant 1 an, travaillant à plusieurs endroits dans tout le pays pour avoir plus d'expérience dans différentes techniques de férrage. Avant de commencer sa propre entreprise, il a travaillé pendant 3 ans en tant que maréchal pour un groupe de 4 écuries afin d’améliorer ses compétences. Actuellement, Pierre-Antoine est un maréchal férrant autonome travaillant avec un maréchal qualifié comme employé. Cela lui donne l'opportunité d'offrir une de ses spécialités: férrer des chevaux avec des problèmes de comportement.
Mon ambition, c’est de ferrer des chevaux de course qui gagnent
Pierre-Antoine Thinet est appelé par ses clients parce qu'il parle sérieusement de ses affaires, il offre une bonne qualité et est très strict avec ses rendez-vous. Cela lui a amené des clients importants et bien connus avec des chevaux de haut niveau qui se produisent dans des courses internationales. Il rejoint parfois l'équipe de course et voyage à l'étranger pour préparer les chevaux sur les pistes de course. À titre d'exemple: l'un des “ses” chevaux de l'année dernière a remporté 700 000 € en 5 mois. De nos jours, il a un bon réseau et rencontre de grands entraineurs. C'est l'ambition de Pierre-Antoine de férrer des chevaux qui gagnent les grandes courses, comme le «Prix d'Amerique».
Un bon cheval n’a souvent pas besoin d’un ferrage complexe
Pierre-Antoine organise ses rendez-vous de manière à travailler une demi-journée au même endroit. Il a investi dans une grande camionnette avec beaucoup de matériaux. Cela le rend prêt pour chaque situation, car il ne sait jamais à l'avance ce qu'un entraineur veut ou s'il y a un nouveau cheval à férrer. Parfois, ses chevaux sont férrés trois fois par semaine: avant, pendant et après la course. Il peut expérimenter avec des entraineurs pour différentes configurations de fers pour tirer le meilleur parti du cheval, mais il faut noter que de bons chevaux n’ont pas souvent pas besoin de ferrage complexes.
Pierre-Antoine Thinet aime les innovations, quand il y a un nouveau produit, il veut l'essayer. Comme la nouvelle gamme Rapid St. Croix et le clou Mustad HammmerHead. Il utilise maintenant ces produits avec une grande satisfaction.
Pour les maréchaux qui commencent à férrer des chevaux de course, Pierre-Antoine a quelques bons conseils. Pour lui, le dialogue avec l’entraineur, est le plus important. Plus pratique: prenez bien soin de l’aplomb et prenez le poids en considération, c’est primordial lors du ferrage. Si la forme des sabots est trop ronde, retravaillez la au fil du temps afin d’obtenir une forme plus en olive. L'angle du sabot d'un trotteur est relativement bas par rapport aux chevaux de selle et donc la pince doit avoir plus de longueur.